jeudi 2 décembre 2010

La montagne sacrée, la montagne maudite...

Pokhara, 2 décembre 2010  3h30 am

De retour à la civilisation et au chaud après un trek écourté…  On m’a dit que ce que je vis présentement est priceless (pour le reste, il y a Master Card!), m’a vous dire que j’aurais eu envie de skipper une partie de cet épisode!!! Vous aimez l’aventure et les sensations fortes, le Népal est décidément fait pour vous!


J’ai attrapé une bactérie et j’ai été malade comme un chien pendant 2 jours… Je suis pas 
unique, chaque voyageur a au moins une histoire d’horreur a compter… Je vous épargne les détails les plus sordides… Je n’ai pas à me plaindre, car j’ai été plutôt épargnée lors de mes voyages jusqu’à maintenant (et la pire fois a été au Québec…), mais je crois que j’ai rattrapé le temps perdu cette fois-ci… Je peux vous dire qu’on se sent loin de chez soi quand ça arrive… Très loin… Surtout que la clinique médicale du village fermait le jour où je suis tombée malade et que les soins les plus proches étaient désormais à 6 jours de marche (avec une pause dans les buissons aux 20 minutes, calculons en facilement 12! Ahhaa!)…
Chaque jour durant la grosse saison de trekking, le médecin volontaire de la clinique fait une présentation à propos du mal des montagnes (plutôt pertinent d’aller écouter ce qu’il a a dire quand on s’en va à 5416m d’altitude et qu’on a l’intention de redescendre tout rougeot-du-genre-je-force-comme-un-yak et non bleu-au-secours-je-manque-d’oxygène!). Il nous a dit qu’il y avait une grosse épidémie de diarrhée-vomissements causés par une bactérie. D’ailleurs, 2 Français logeant à mon hôtel cherchaient à acheter des antibiotiques pour se soigner, car ils ne voulaient pas payer les 50 UDS que demandait la clinique (dont tous les profits étaient rendus en médocs pour la communauté)… J’aurais facilement payé 10x ce prix si je n’en avais pas eu sous la main! Alors voyant que j’avais probablement affaire à quelque chose de sérieux, j’ai pas trop attendu avant de les prendre…


Me sentant un peu mieux, j’ai décidée de redescendre… Un peu déçue oui. J’aurais aimé accomplir le trek jusqu’au point fixé, soit traverser le col de Thorong La (un des plus haut au monde avec ses 5416m). Mais il faisait un froid mordant et si intense le soir et la nuit (au Québec quand on rentre à l’intérieur, il faut chaud et c’est confortable… mais ici, il n’y a pas de chauffage… Je peux vous dire que quand on fais de la boucane dans sa chambre avant de se coucher et de la condensation sur son sleeping bag, que c’est pas le trop chaud pour dormir… Heureusement, j’avais pas cheapé sur le sleeping et pris la meilleure qualité de duvet, une chance! (mais les contrefaçons ont tjrs qqchose qui cloche… moi, c’est le zipper qui a lâché à la première nuit…) que j’en pouvais plus… Et pas moyen de dire qu’on va mettre le gros prix pour du chauffage… y’en a tout simplement pas!!! Vous pouvez être sur que j’aurais payé cher pour un peu de chauffage! Et comme la déforestation est un problème environnemental important au Népal, le bois ne doit pas être trop utilisé…


Je m’étais renseignée et j’avais lu qu’il était encore possible de trekker a la fin novembre en étant bien habillé, mais honnêtement c’était plus que je ne pouvais en supporter… Faut croire que je ne suis pas une exploratrice de la trempe de Bernard Voyer! Oh non… je suis pas crinquée à ce point! Une expédition de ski de fonds au pôle nord… très peu pour moi, merci! Je passe mon tour!


J’ai quand même eu de la chance dans ma malchance, car j’étais dans un village à 1h30 de l’aéroport le plus près et qu’il y avait un vol le lendemain (il y en a 2 fois semaine seulement! Ouf!). Mon guide Tek (ne pas confondre avec trek! Ah ah!) a organisé ma descente avec un porteur et… à dos cheval! Hey oui! C’est avec la nausée et les gargouillis au ventre que je me suis fait reconduire à Humde… le cul désormais en feu à cause de la balade à cheval… (Tant qu’à faire, allons-y allègrement sur le popotin, car on monte ici sans selle mes amis! Ils ont de petits chevaux comme en Mongolie, je me sentais gigantesque dessus…).


Je suis allée acheter mon billet au prestigieux (!) bureau de Royal air Nepal pour la modique somme de 95 USD et je me suis réfugiée dans un petit hôtel en attendant le lendemain matin… J’étais sur le 3e vol de 9h30. Ici, les horaires sont plutôt flexibles, il faut apprendre la patience et surtout se grailler d’un bon livre! À cause des conditions météos très volatiles en montagne, le 1e vol était certain de partir, le 2e pas trop et j’ai pas entendu parler du 3e… J’avais pas envie de rester collée là encore 4 jours et surtout de ne pas redescendre à pieds… En plus, me restait presque plus de roupies et ils ne veulent pas de $ américains en montagne…  Finalement, j’ai eu de la chance et je suis partie sur le 2e vol à 11h30. Quelle aventure! Un mini-avion, conduit par un pilote au manteau de cuir à la Top Gun, une piste de terre poussiéreuse (je l’ai vu atterrir en arrivant… oh boy, ca brassait!), une fouille de bagage exhaustive (on a saisi mon briquet qui était dans ma trousse de 1er soins qui allait en soute…) (heureusement qu’il n’y avait pas de fouille anale…….. LOL! On m’aurait certainement interdit l’embarquement!!!). Les 2 Françaises arrivées le matin même pour acheter leur billet à qui on a dit qu’elles devaient négocier avec le pilote pour embarquer!!! (On m’a dit que l’avion ne compte 19 places assises, mais qu’avec l’altitude, qu’ils ne prennent que 10 passagers (j’ai eu de la chance, on était 11 sur mon vol…). Peut-être fallait-il qu’elles allongent quelques billets verts au pilote pour partir!?! Ce qu’elles n’ont probablement pas fait, car elles n’étaient pas à bord…).


Pas trop rassurant tout ça… Après les gargouillis, voilà que j’avais la peur au ventre… (la piste est  2 fois longue comme le boulevard Laurier entre Du Vallon et Place Laurier…), mais une fois le décollage passé, j’ai donné pleine confiance à Magnum (comme Tom Cruise dans Top Gun!) et j’ai profité pleinement de la ride! (anyways, qu’est ce que j’aurais pu faire?!? C’est un peu présomptueux de ma part…) Et quelle ride mes amis! Wow wow wow!!! Je vous dis, y’a du positif dans tout et cette fois-ci, je pense bien que c’est d’avoir eu la chance de faire cette magnifique balade au cœur de l’Himalaya! (Ah oui, ça et le fait que mes pantalons de trekking ont maintenant pas mal de lousse! Hi hi!). Toute notre vie on voit des images des montagnes ici et là, mais la grandeur et la splendeur du paysage réel dépasse toujours la photo et ce, peu importe le talent du photographe! On passait à flanc de montagnes et les ailes touchaient presque la cime des arbres le long des étroites vallées… Nous étions au-dessus des nuages, la face à la hauteur des Annapurna, d’où je pouvais presque les toucher… La petite fille en moi qui feuilletait les atlas et les livres de géo de mon père était plus qu’enchantée par ce qu’elle voyait!


Je suis de retour à Pokhara, au chaud… Les oiseaux chantent, il est 6h24 (je pense que le 2 décembre doit être une journée férié chez les coqs népalais, car je n’en ai entendu qu’un une seule fois… A moins que ce ne soit leur Thanksgiving et qu’ils mangent du coq au lieu de la dinde!?? Ce sera a investiguer…).


Bref, après 6 jours de marche, mon trek s’est arrêté à Monang à 3540m d’altitude. J’aurais eu besoin de quelques jours de repos pour reprendre le dessus (j’étais complètement vidée… aux sens propres et figurés). Ma copine étant un peu serrée dans le temps, elle ne pouvait pas se permettre d’attendre 3 jours que je me remette sur pieds, et honnêtement, le froid m’aurait achevé en même temps que la bactérie!!!
Sur une note plus joyeuse, à part ma super bactérie tout a bien été, quelques maux de cou les 2 premières  journées (dû à la plus horrible ride de bus que vous puissiez imaginer…) et à cause du sac, mais après ça, je me suis habituée. Aucune ampoule (merci Véro pour le truc du sous-bas, ça a marché à merveille!), pas de maux de jambes, bref, j’ai trouvé ça difficile, mais physiquement ça allait compte tenu l’ampleur des marches quotidiennes à accomplir (soit entre 4h30 et 6h00). Le plus irritant était le papier de toilette… Aussi doux que du vrai coton… ils connaissent pas ici!!! On passe son temps a morver à cause du froid… alors j’ai le nez tout irrité, rouge et qui plume gentiment…


Je n’ai pas dit mon dernier mot et je compte revenir au Népal au printemps prochain lorsque la température sera plus clémente dans les montagnes! Oui madame! J'en veux encore! J’ai vraiment aimé ça… comment ne pas tomber en amour avec les montagnes quand on est entourée des plus hauts pics du monde, de vallées encaissés, de rivières et de torrents opales, de fermiers vannant le riz dans les rizières, des yaks qui se promènent au gré de leur fantaisie, des cascades déferlantes, des gens aimables et souriants, des Namasté échangés, de faire la file derrière un convoi de mules qui font ding dong en attendant le moment propice pour les dépasser, de croiser des porteurs aux charges démesurées, de suer comme un yak, des escaliers de roches sans fins, des pommes de route à éviter, des petits ruisseaux et des ponts suspendus à traverser, des temples, des stupas, des milliers de drapeaux de prière qui voguent au vent, de cette paix et de cette sérénité qui réussi à atteindre vos neurones stressés nord-américaines, de surprendre la sonnerie de cellulaire d’un fermier perdu dans les montagnes, …


Ce trek, est certainement un des moments les plus agréable que j’ai eu à vivre et un des plus difficiles (le parcours est parfois (très) ardu, on souffle plus qu’a l’habitude à cause de l’altitude (et je ne suis montée qu’à 3900m), les épaules qui veulent nous arracher à cause du sac  trop lourd (j’avais environ 9 kg… pas si pire… surtout considérant que le sac en lui-même en pèse 2), la bouffe très ordinaire (ne me parlez plus de nouilles ni de dal-bhat), le confort est quasi inexistant, le froid mordant…)… Mais ça en vaut largement la peine, car les paysages sont d’une intensité rare… J’ai l’impression d’avoir commencée mon voyage par le dessert… Je me demande si je trouverai d’autres endroits aussi magnifiques et magiques que ces montagnes… Quelqu’un y disait qu’il arrivait a avoir les pensées claires dans les montagnes, qu’à ne penser qu’à une seule chose à la fois, contrairement à la ville où nous sommes constamment interpellés par le brouhaha de nos pensées…


Alors l’invitation est lancée pour le printemps 2011… Après tout ce que je vous ai raconté, y a-t-il des volontaires?!? On ira pas vite, promis! Car cette fois-ci j’ai envie de prendre mon temps, de m’asseoir pendant des heures et contempler les montagnes (entk, tant que le soleil ne sera pas couché! Après il fait trop froid!).


Pour les prochains jours, je stop le voyage un brin et je passe en mode vacances! Je compte me reposer, lire, déposer mes fesses sur une terrasse au bord du lac et lire, faire la sieste, lire, aller faire du yoga (il y a qqs centres ici… mais je vais attendre d’avoir les intestins à l’endroit avant d’aller me mettre la tête à l’envers!), manger (on y va mollo pour encore qqs jrs…) tout en lisant (bien sur), aller faire du kayak sur le lac, aller squatter la piscine d’un hôtel 4* (il fait chaud aujourd’hui!) et faire un brin de shopping (ça me prend définitivement des boucles d’oreilles pour aller avec mon bronzage naissant… ;).


Je me sens plutôt sauvage et j’ai pas trop le goût de socialiser pour qqs jrs (en montagne le soir, tout le monde se réuni autour du poêle où ils font une mini-attisée et comme il fait super froid, on va s’y agglutiné comme un papillon va à la lumière et ce, même si on a pas trop envie de jaser), établir quels sont mes prochaines destinations… Tel est mon planning des prochains jours : that’s it!


J’ai couru comme une dingue les dernières semaines avant mon départ, vécu bcp d’émotions, je suis arrivée ici et j’ai parcouru frénétiquement Katmandou pour en voir le plus possible et je me suis précipitée a Pokhara pour entamer mon trek au PC, on a marché trop vite à mon goût dans la montagne (je suis une contemplative)… J’ai besoin de repos… (Bref, je fais pitié! AH ah! Mais non…)  Ce voyage n’est pas une course contre la montre!


J’ai réalisée la semaine dernière à Upper Pisang dans le lodge où j’étais qu’il y avait de petites lumières clignotantes qui ressemblaient à des lumières de sapin de Noël, qu’on y était presque… Déjà le 2 décembre, ça fais a peine 2 semaines que je suis partie et on dirait que ça fais des siècles… La montagne m’a complètement déconnectée… c’est bon de ne pas savoir quel jour on est, ni la date et la seule raison de connaître l’heure est pour calculer le temps écoulé avant que nos pilules pour le traitement de l’eau n’ait agies…

Ça fait étrange de skipper la frénésie des Fêtes, mais c’est plutôt agréable! Bien sûr, je serai probablement nostalgique et ma famille et mes amis me manqueront… mais honnêtement, je ne m’ennuie pas trop du p’tit lutin des annonces de Canadian Tire!!! Arrêtez donc de paniquer avec la dinde pis de faire le tour du centre d’achat 3 fois pour trouver le cadeau idéal pour Mon’oncle Méo quand la seule chose qui lui ferait plaisir c’est votre amour et votre présence attentive…! De quoi se rappellera-t-on sur notre lit de mort?!? Des gens qui ont partagé notre vie… pas de la cravate en soie bleue à poids reçue en 2010… Om… On sais tous ça… je jette la pierre à personne (de toute façon qui suis-je pour parler, moi pauvre pècheresse (hum… le terme peut être plutôt coquin aussi! Ahahah! Oups.. on parlait de Noël hein!??!)).

Comme je serai au neutre ces prochains jrs je ne crois pas redonner de nouvelles avant de bouger… À moins que je ne vous fasse le résumé de mes lectures!? Le livre du bouddhisme tibétain de la vie et de la mort, ça vous intéresse!?! ;)  J’irai prendre mes emails si vous voulez me donner de vos nouvelles…


Namasté

p.s. il est désormais 13h00 et j’ai réussi a redormir un gros 5h… je me sens mieux, mon teint est repassé du vert au brun (mais je voudrais pas vous écoeurer avec mon tan naissant!) et je suis au resto, question de reprendre des forces!

Les gens marquants sur le chemin
- Han, le Malaisien : sympathique professeur de maths et de physiques, il a toujours quelque chose d’intéressant ou de drôle à raconter. Saviez-vous qu’en Malaisie trois langues sont apprises à l’école? Le malais, l’anglais et le chinois (il n’a pas spécifié s’il s’agit du cantonnais ou du mandarin).


- Robert, le Québécois retraité : ancien contrôleur aérien hyperactif qui vient en Asie quelques mois par année avec qui j’ai partagé la route plus ou moins 2 jours. Grâce à lui, je connais l’existence des amibes, joyeuses cochonneries généralement responsables de la diarrhée en Asie… on peut trouver des médicaments anti-amibes dans les pharmacies de Katmandou (en vente libre évidemment!). Merci Bob! Mes intestins t’en seront éternellement reconnaissants de m’avoir communiqué cette information cruciale!


- Le maudit français à la Ponytail (c’était la façon de l’identifier que j’ai eu avec une autre voyageuse… Ah bon!? Il a pas de prénom!?! Il est comme Juste Leblanc dans le Dîner de con!!!). Alors, fidèle au stéréotype du  français chialeux à l’attitude égocentrique (car, faut-il le rappeler Paris est pour lui au centre du monde!). Marchant péniblement une pente gigantesque d’au moins 35⁰ en serpentin, nous avancions lentement et prenions de petites pauses (hey! A 3800m d’altitude, m’a vous dire que vous avez besoin de le prendre votre respire!!!), nous regardions la carte pour savoir quelle était la montagne à côté de nous pour nous apercevoir que c’était l’Annapurna I (7900 quelques mètres si je ne m’abuse). C’est alors qu’il nous a dit être déçu du trek car on a, paraît-il, les mêmes vues dans les Alpes… et qu’en plus ce truc ne fait même pas 8000 mètres, alors…!


- Le beau médecin Kiwi volontaire a Monang! Il faisait pâmer toutes les filles de la place, j’ai bien failli aller à la clinique juste pour le voir… mais comme j’étais pas à mon meilleur, j’ai préféré laisser faire! Ah ah! Mais non! Il était dans le même hôtel que moi la dernière nuit que j’ai passé dans les montagnes (car il prenait l’avion lui aussi le lendemain matin) et nous a raconté pleins d’anecdotes intéressantes, du genre qu’on lui a un jour apporté un yak blessé par un léopard des neiges! Ça a l’air tout pataud ces grosses bêtes-là, mais paraît que ça court vite quand ça veut (lire ici quand il voyait le doc arriver!)! J’ai aussi su que la charmante bactérie que j’ai contractée est dû aux mauvaises conditions d’hygiène en cette saison car l’eau gèle la nuit (pas trop pratique quand le sceau pour flusher la toilette est vide mais que la toilette est pleine…). Donc, que le cook ne se lave pas les mains trop trop souvent… Faites le calcul… Oui, c’est ça 1+1=2


- Aurora, ma charmante compagne Barcelonaise, un ange tombé du ciel qui a pris soin de moi comme une vraie mère pendant que j’étais malade… Heureusement qu’elle était là…
- Tara, une Australienne qui vit dans un centre de méditations des Blue Mountains depuis 6 ans, venue au Népal pour une année de méditation à Lumbini (lieu de naissance de Bouddha). Ultra-sympa, aux grandes jupes bigarrées accompagnées de leggings aux imprimés complètement désassortis! Un style tout à elle! Des yeux bleus profonds comme on en voit rarement…


- Et évidemment, tous les Népalais rencontrés sur le chemin, leurs sourires et les Namasté échangés…

2 commentaires:

  1. ouais mel ca a brasse en ta je te trouve brave d'embarquer dans ses avions qui surement ne sont pas inspecte trop souvent et a propos le sobriquet de tom cruise c'est maverick etk tu as l'air a tripper au bout pendant qu'ici on se prepare a noel a faire un echange d'argent je te donne un cadeau de 100 et tu me donnes un cadeau de 100 la routine quoi et pou l,hotel avec lequel y fa fret ici les touriste paye une fortune pour rester dans un hotel de glace et oui il y en a pour tous le gouts hein
    continue de tripper et fait attention au gros mechant loup!!!!
    veux tu qu'on t'envoie du torching paper par fedex
    tonton

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  2. Ha!ha! Ton Français Ponytail, tu le décris exactement comme mon frère a décrit pratiquement tous les Français qui ont fait partie des groupes de trekking/vélo de montagne qu'il a guidés ici et aux US!!!
    Rosalie

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