lundi 13 décembre 2010

Into the wild…

Sauhara, 13 décembre  15h50

Vous avez vu le film Into the wild (Vers l’inconnu en français)? Film produit par Sean Penn sorti en 2007 inspiré d’un récit de voyage écrit par Jon Krakauer. 

Voici le synopsis :
Tout juste diplômé de l'université, Christopher McCandless, 22 ans, est promis à un brillant avenir. Pourtant, tournant le dos à l'existence confortable et sans surprise qui l'attend, le jeune homme décide de prendre la route en laissant tout derrière lui. Des champs de blé du Dakota aux flots tumultueux du Colorado, en passant par les communautés hippies de Californie, Christopher va rencontrer des personnages hauts en couleur. Chacun, à sa manière, va façonner sa vision de la vie et des autres. Au bout de son voyage, Christopher atteindra son but ultime en s'aventurant seul dans les étendues sauvages de l'Alaska pour vivre en totale communion avec la nature.


En voici des extraits:
"So many people live within unhappy circumstances and yet will not take the initiative to change their situation because they are conditioned to a life of security, conformity, and conservatism, all of which may appear to give one peace of mind, but in reality nothing is more dangerous to the adventurous spirit within a man than a secure future. The very basic core of a man's living spirit is his passion for adventure. The joy of life comes from our encounters with new experiences, and hence there is no greater joy than to have an endlessly changing horizon, for each day to have a new and different sun."
"The core of mans' spirit comes from new experiences."
"When you want something in life, you just gotta reach out and grab it."

Je vous ennui avec mes citations?!? Moi, j’adore les citations! Je me souviens quand j’étais plus jeune et que j’allais passer le week-end en ville chez ma sœur. J’aimais apporter le dictionnaire et lire les pages roses (la section des citations voyons!) quand j'allais aux toilettes (quoi?! Je sais bien qu'Echo Vedette fait du bon travail, mais à chacun sa lecture préférée!). Comme je sens que quelques-uns s’emmerdent, je vous donne un petit preview de mes aventures : j’ai fais une balade à dos d’éléphants et j’ai vu des rhinocéros… CHEF OUI CHEF!  AU RAPPORT! Bon, je le rendrai plus tard…! Laissez-moi d’abord terminer!  ;) 

Ce qui m’a le plus marqué à l’époque est lorsqu’il réalise à la fin que "happiness only real when shared" (le bonheur n’est réel que lorsqu’il est partagé). Cette phrase m’avait sautée en plein visage… J’ai tjrs été un brin solitaire, je me suis longtemps cru indépendante tout en étant dépendante, me croyant au-dessus de bien des choses… ce qui m’a conduit au fonds du puits… Mais quand on y pense, c’est vrai que le bonheur est encore meilleur lorsque partagé… Je vois tant de belles choses que j'aimerais partager avec vous... 

Je chatais avec des gens du Qc ce matin, j'ai aussi lu quelques commentaires sur Facebook et j’ai vu aux nouvelles sur Internet  qu’il faisait tempête chez nous et je suis soudainement devenue nostalgique… J’ai réalisé que les tempêtes me manqueraient (alors que je suis au chaud a 18 degrés présentement… svp, ne me jugez pas!), rentrer avec le bout du nez gelé (et irrémédiablement la goutte qui y pend aussi!) et de me cacher sous une couverture avec un chocolat chaud et mes chats sur mes genoux… Merde, on est jamais content! On est à l’autre bout du monde et on veut être à la maison… on est à la maison, on veut être à l’autre bout du monde…  Et le on n’exclus pas la personne qui parle! (A bat le fils de la langue française!)

Bref, je feel un brin motton ce midi…  Ma compagne Espagnole est partie pour Katmandou ce matin, j’irai la rejoindre demain. J’avais envie de passer une journée supplémentaire dans la douceur et la quiétude de Sauraha avant de me faire bombarder de bruits et de fumée a Katmandou… 

D’ici là, je devrais méditer sur cette citation du film :  I read somewhere... how important it is in life not necessarily to be strong... but to feel strong. 

Demain, retour à Katmandou : direction ambassade de l’Inde afin d’obtenir mon visa de touriste obligatoire. Le hic, c’est que ça prend 5 jours ouvrables… je n’ai pas envie de passer 5 jours dans le tumulte de Katmandou… J’irai visiter la vallée de Katmandou pour ces quelques jours…


Cyclistes le long de la route vers Saraha
Alors, pour revenir aux aventures de votre Travelling-French-Frog (préférée!), à notre arrivée a Sauhara (au sud du pays, à côté du parc national de Chitwan), à la sortie du bus on s’est fait reconduire au village en charrette… oui, en charrette! Par un mini-cheval maigrelet… une petite balade d’une vingtaine de minute, ma fois, pas piquée des vers!  Avec les bumps pour ralentir le traffic, je peux vous dire que ça brasse pas mal fort derrière!  Évidemment, la règle qu’il faut attendre que le véhicule soit plein avant de partir s’applique ici aussi… Tant qu’à faire le voyage, vaut mieux que ce soit payant!


On a réussi a trouver un formidable hôtel avec une grande chambre (un brin humide, mais ça, c’est un détail!), sans eau chaude (on a eu une réduction pour ça, mais il y a une salle de bain commune avec de la vraie eau chaude pour prendre notre douche), avec des oreillers qui ne sont pas dures comme des pierres (je n’irais pas jusqu’à dire moelleux qd même!), deux lits doubles, des serviettes d’inclus (c’est rare dans les hostels de backpackers!), une jolie vue sur la rivière qui borne le parc… Tout ça pour environ 7,15$... divisé a 2! Soit 3.57$ la nuit! Le tout tenu par une Hollandaise polyglotte, co-proprio avec un Népalais… Bref, un prix népalais et un confort quasi occidental! Le rêve quoi!

Martina (la co-proprio) nous a proposé les activités à faire dans le parc… emballées, on a tout pris! La visite au centre de reproduction des éléphants, le safari en jeep et en éléphants, la balade en canot sur la rivière suivie d’une petite marche dans la jungle et finalement, passer la nuit dans une tour dans la jungle… Pas de tétage, pas de cassage de tête, on fait tout et comme les prix nous semblaient honnêtes, on a pas fait ni une ni deux et on a embarqué dans le jeu des pseudo-aventurières!

La visite au centre de reproduction des éléphants était triste… ils étaient enchaînés… les adultes et les bébés aussi… parfois les 2 pattes avant étaient enchaînées… Il y en avait 2 qui arrêtaient pas de se balancer d’avant en arrière comme Ti-Coune… C’est clair que je me balancerais aussi si j’étais enchaînée à un tronc d’arbre… Il y a sûrement une meilleure, ils pourraient faire un enclos gigantesque… Mais bon, consolation, les éléphants passent la journée à paître dans le parc…

L’éléphant baril, c’est bien connu. Mais ils émet aussi des sons qui ressemblent à des grognements… Ça fais drole de les entendre grogner comme un tigre! Tous les jours, les mahouts (les dresseurs d’éléphants) leur font prendre leur bain dans la rivière et j’ai eu la chance de les observer lors du cérémonial. Ils prennent une grosse pierre plate et frottent la peau de l’éléphant pour l’exfolier tout partout! Et ils frottent fort! Scrutch scrutch! On les entend de loin! Hier, il y a eu un incident avec un éléphant… un dissident qui en avait probablement assez de promener des touristes sur son dos et qui en a profité pour prendre le large pendant la période du bain… Un mahout sur un autre éléphant l’a suivi et a tenté de le ramener sur la berge pendant une bonne demi-heure. Le rebel grognait et barillait (c’est quoi le verbe et on accorde ça comment?!), plongeait dans la rivière tête première comme un autruche, comme s’il voulait oublier tout le temps d’un instant… C’est finalement un autre dresseur qui s’est jeté à l’eau, a grimpé sur le 1er éléphant et réussi à sauter sur le dissident pour le ramener dans le droit chemin…   
Éléphant dissident...
Les techniques de dressage utilisées ne sont pas douces… Ils frappent les bêtes avec des bâtons de bois (ouch… ça frappe fort!), ils sont aussi munis d’un crochet de métal au bout acéré qu’ils utilisent aussi… trop souvent à mon avis…

Le lendemain matin, on a descendu la rivière dans une barque faite d’un tronc d’arbre entier.  Plusieurs espèces d’oiseaux nichent le long des berges, le parc en contient environ 500 si je me rappelle bien… Des grues, des oies, des hirondelles, des martin-pêcheurs, etc. Il y a une variété d'oies qu'ils ont surnommés Love birds, car le couple reste ensemble durant toute la vie des 2 oiseaux. Si l'un décède, l'autre se laissera mourir de faim.

On est revenu à l’hôtel à travers le parc dont 80% est composé de foret et 20% d’herbes hautes. Parlant d’herbes hautes, les autochtones du coin, les Tharus ont le droit de récoler les herbes du parc pendant 3 jours par année afin de bâtir les murs et les toits de leurs habitations, car ils vivent dans des maisons de paille comme leurs ancêtres. On les a vu les récolter avec des serpes… Alors y’a pas juste Panoramix qui se sert d’une serpe, c’est encore utilisé de nos jours! Pendant notre balade, on a vu deux espèces de singes, des cerfs et des grosses bibittes de pleins de couleurs!

Durant l’après-midi, on a fait un safari en jeep, on a vu la même chose en plus de gigantesques crocodiles, de thermitières et d’une autre variété de cerfs. Toujours pas de rhinos… la déception était au rendez-vous… On s’est fait brassé et gelé assis dans la boite d’une grosse jeep pas de toit... Et on est tombé en panne 2 fois… la 2e fois, on a dû utiliser la compression pour redémarrer… hi hi! On a aussi failli rester pris dans de la bouette! Les Népalais sont calmes et habitués à ce genre de truc, car en aucun instant, on a senti  un quelconque moment de panique! Personne n’a sacré non plus… ce sont juste des choses qui arrivent et qu’on répare… C'est pas plus compliqué que ça! J’aime ça!


Le lendemain matin on avait le safari a dos d’éléphants de prévu (ouf quel horaire chargé!). Alors je vous explique, on monte dans une tour, l’éléphant arrive et se stationne par derrière (Mip! Mip! Mip!) et vous embarquez sur la platte-forme! Et hop! Vous voilà a 5m de terre sur le dos d’un éléphant! Et ça brasse à part ça!!! Faut être allé au p’tit coin avant, car c’est clair que ça active le péristaltisme… et impossible de descendre!!! On a eu la chance d’être face à la tête de la bête… donc, on a pas eu droit aux odeurs et au spectacle au moment où Mhadu Khali (la charmante bête qui nous a transporté avec diligence) est allée au p’tit coin…
Very happy tourists!

C'est pas un trucage!
Les rhinos et les éléphants sont amis dans la nature… Et les rhinos n’ont pas une très bonne vue… alors lorsque les éléphants s’approchent avec leurs hordes de touristes sur le dos, ils ne sentent que les éléphants et non les humains! Cela fait qu’on peut s’approcher très près sans qu’ils ne sentent le moindre danger!

Les mahouts se parlent au cellulaire (!) et se crient (!) pour identifier la position des rhinos… On a eu la chance de voir une maman et son bébé d’environ 3-4 mois à 10m de nous! Oui! 10! Et c’est pas une histoire de pêche!!! Quel spectacle extraordinaire! Ils sont restés 5 minutes tout près et sont ensuite reparti paisiblement brouter ailleurs!

Retour en selle pour notre Mahout
On a aussi vu un paon lors de cette visite. Le mahout s’est même permis d’aller au p’tit coin (lire ici marquer son territoire! Hi hi!) pendant notre balade!

Après, j’ai eu droit à une autre tournée de nausées-vomissements-diarrhées… mais ça n’a duré que 24 heures cette fois et c’était moins violent que dans les montagnes… Je vais finir par manquer de Pepto Bismol avant longtemps! J’aurais dû leur demander une commandite!!!

Le lendemain soir, on est allé passer la soirée et la nuit dans une tour… officiellement dans la jungle, mais quand même assez près du village pour qu’on entende de la grosse musique dance (!) et des tamtams (il y a un spectacle de danse traditionnelles chaque soir)… Là encore on a eu de la chance car on a vu 2 espèces de cerfs, entendu toute sortes d’oiseaux et vu une maman rhino et son bébé! Cette fois-ci, le petit était presqu’aussi gros que la maman et devait avoir 2 ans. Ils ont broutés paisiblement dans la clairière pendant une bonne demi-heure… Encore un pur bonheur que de les voir dans leur milieu naturel…

La visite aux toilettes dans le bas de la tour (bon, j’avais un brin peur d’y aller la nuit… je l’avoue bien candidement… Faut se concentrer que ce qu’on a à faire et surtout, surtout ne pas laisser son imagination (plutot fertile!) vagabonder… sinon, c’est fatal!) était pas trop rassurante avec les 2 gigantesques araignées qui gardaient la place! A peu près grosses comme la paume de ma main et velues… Pas aussi charnues que des tarentules, mais tout de même assez impressionnantes pour donner la frousse à la grande fille que je suis… J’avais beau me dire que les p’tites bibittes mangent pas les grosses, mais quand tu te fais dévisager de la sorte par une grosse bibitte de même, tu te dis que finalement les p'tites bibittes mangent les grosses…!!!

Je discutais avec ma compagne Aurora ce matin à propos des trajets en autobus et je me rends compte que j’ai oublié de vous parler d’un vendeur de journaux sur le bord d’une route…. (tout comme il y a des vendeurs de nourriture et de cossins). Ça a fait remonter un tas d’émotions en moi… Ça c’est sans compter le p’tit monsieur qui est embarqué dans le bus, s’est assis par terre ayant pour seul bagage un sac de toile avec un cochonnet… sac au contenu précieux, probablement que pour l’achat de la bête, qu’une bonne partie de ses économies venaient d’y passer…

Pour en revenir au vendeur de journaux, il était handicapé et ne pouvait marcher correctement debout, deux piquets maigres et frêles à la place des jambes. Il se déplaçait donc a 4 pattes comme un chien, sur un sol de terre battue, jonché de déchets et poussiéreux… Il trainait péniblement sa carcasse de bus en bus pour vendre ses journaux et faire quelques sous… Bon sens, j’y pense et j’en pleure… De frustration, d’impuissance, de honte de faire partie de l’espèce humaine… Voulez-vous bien me dire, c’est quoi tout ça?! Qu’est-ce qu’il a bien pu commettre comme crime dans une vie antérieure pour mériter ça aujourd’hui?!

Je le trouve extrêmement courageux et lui lève mon chapeau bien haut de se battre comme ça… car je suppose très fortement les infrastructures et les ressources pour aider les handicapés sont quasi inexistantes ici. Ici, c’est la loi de la jungle et les Népalais sont en mode survie… alors les plus faibles sont laissés pour compte… C’est ce que font les animaux qui vivent en bande et ce que faisaient nos ancêtres aussi… Le monde a-t-il tant évolué au fils des siècles?! Permettez-moi d’en douter…

Des fois j’aurais envie de donner tout le restant de mon budget de voyage à un organisme humanitaire tellement on se sens mal d’être d’avoir été si gâtée par la vie… Ce serait qu'une infime goutte d’eau dans l’océan… L’article premier de la Déclaration universelle des droits de l’Homme par l’Unesco dit que Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Je vous confirme que ce n’est pas vrai… C’est un vœu pieu, mais on est encore loin de s’approcher du but… Très loin… L’Homme est un loup pour l’Homme…  Je me sens comme une cégépienne révoltée… sauf que cette fois-ci, ce ne sont pas des textes de Kant ou de Rousseau qui me font réagir… C’est la réalité que je vois ici tous les jours…

Je suis bien ici a Sauhara dans le cocon protecteur de mon hôtel… J’en suis peu sortie et c’est bien pour dire, je me protège du reste du monde… Je ne vaux pas mieux que les touristes qui vont dans le Sud l’hiver et se terrent bien en sécurité entre les murs de leur resort-j’ai-absolument-besoin-d’un-4-étoiles-et-demi-minimum-sinon-ce-n’est-pas assez-bien-pour-ma-petite-personne-car-voyez-vous-je-peux-pas-supporter-que-le-couvre-lit-ne-match-pas-les-rideau-et-que-mon-pauvre-petit-cul-que-je-pose-sur-une-chaise-8-heures-par-jour-pour-me-payer-ce-semblant-de-liberté-deux-semaines-par-année-soit-inconfortable-plus-que-2-minutes… Bref, moi aussi j’évite la pauvreté et la misère qui règne à quelques pas de moi... Je ne peux pas lancer de pierre à personne…

N’idéalisons pas la vie et les aventures des backpackers…  Vie dont je rêve lorsque mon cul est moi aussi bien posé sur une chaise pour me payer un semblant de liberté quelques mois durant… Quand je vois de pauvres gens comme ce vendeur de journaux, je me demande réellement pourquoi  je ne suis pas restée sagement à la maison, quel est le sens que je cherche à ce voyage et à ma vie... Je suis pas Mère Thérésa et je prône le Aide-toi et le ciel t’aidera…  Cet homme à bien plus de courage que je ne pourrai en avoir même rendu au crépuscule de ma vie… Et plusieurs voyageurs m’ont dit que je verrais bien pire en Inde… Suis-je masochiste?! Pourquoi est-ce que je peux pas me contenter d’aller passer une petite semaine dans le Sud sur le bord de la plage à siroter des cocktails?!

Aujourd’hui, je décrète que je reste vautrée entre les 4 murs de mon hôtel confortable, car je n’arriverai pas à supporter la misère... Ni les coups assenés aux éléphants récalcitrants…

Lorsque vous lirez ces lignes, ce sera lundi, le retour au boulot, lendemain de tempête, trafic infernal, des heures de pelletage... Je suis désolé de vous assommer avec un post aussi lourd, post post-traumatique choc-culturel… Vous vous direz peut-être que j’ai bien de la chance (ça, on pourraient en parler longtemps! Si je suis ici, c'est le fruit d'un désir et d'un projet que j'ai chéri pendant longtemps et pour lequel j'ai fais les choix qui s'imposaient... ce n'est pas de la chance!), que je suis ingrate et que je n’apprécie pas d’être ici… Mais aujourd’hui, si je le pouvais, je choisirais la pelle… 

Si ça vous intéresse, voici le lien vers la Déclaration universelle des droits de l’Homme de l’Unesco : http://www.unesco.org/education/nfsunesco/doc/droits_homme.htm

Temple a Katmandou

2 commentaires:

  1. Tu nous ennuies pas...tu nous fais réfléchir..."l'idéal commun à atteindre par tous les peuples..."; on est encore bien loin de ça, même ici supposément dans le "plusse meilleur pays au monde" (ça, c'était avant l'arrivée au pouvoir de notre oh!merveilleux premier ministre stephen harper- qui ne mérite même pas de lettres majuscules!). Sens toi pas mal de te retirer de temps en temps dans ta tour d'ivoire de touriste, ça prend du temps et du recul pour réussir à digérer tout ce que tu vois.
    Et t'es pas chanceuse, t'es persévérante!!!
    Et aujourd'hui, c'est pas d'une pelle mais d'un parapluie que tu aurais besoin!
    Et...Continues de partager tes aventures, photos, pensées avec nous: on adore!
    Rosaliexx

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  2. salut mel
    ouais une grosse reflexion hein!!! prends ca cool tu as encore un bon bout a faire et tu verras probablement autre chose fais ce que te dis ta conscience et je suis sur que ce vendeur de journaux a ete tres heureux que tu lui achetes un journal lui ca lui prends probablement peu de chose pour etre heureux il n'a jamais connu mieux ici nos handicapes ont d'autres problemes
    si tu veux je peux te faire parvenir une pelle et un banc de neige
    tonton

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